S’asseoir avec nos inconforts, nos défis,
les transformer, petit à petit.
Cultiver la patience, la persévérance
et parfois, un peu d’auto-dérision
(parce qu’on ne va pas y arriver toujours du premier coup)
Mais c’est justement ça, le beau
accepter où on en est
continuer
et un jour
se rendre compte qu’on a grandi
à partir de là où on pensait stagner.
S’asseoir là
sans fuir dans l’immobilité
avec une impression que rien ne bouge.
Mais en dessous, dans l’invisible
cette bouette qui nous colle à la peau
travaille pour nous.
Même en stagnant,
on prépare l’élan
pour des jours
plus légers
plus alignés.
Marjorie 🪷
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